En un minimum de 400 mots, décrivez le caractère de votre personnage, ses forces et ses faiblesses, ses qualités et ses défauts. Surement la partie la plus cruciale de votre élaboration de perso, n'hésitez pas à détailler.

Annihilation mais avant tout destruction. Réduire en cendre par la simple volonté, pour cela elle a besoin de concentration bien plus que si elle ne devait que le toucher, car toucher aussi suffit simplement et cela nécessite bien moins de concentration. Mais les gens ont tendances à croire que la destruction est le simple fait de transformer un objet en poussière, grave erreur, car la destruction c’est la sous-forme de l’annihilation. La poussière est une preuve d’annihilation incomplète, car lorsqu’elle est totale, il n’en reste aucune trace. L’annihilation est un phénomène irrévocable –tout comme la destruction soit fait-, Ji Eun n’a pas développé la capacité à inverser le processus et doute que cette déclinaison de son don est possible. Elle a réussi un développer une autre déclinaison, c’est celui de faire de son corps, un champ de destruction : tout objet qui la touche –imaginons une balle- se retrouve directement détruit sans qu’elle ait besoin de le « voir ». Cependant, cette capacité est très limité –elle ne tient pour le moment que quarante-cinq secondes- et requiert beaucoup d’énergie. Mais généralement, elle possède une maîtrise parfaite de cette capacité surnaturelle mais utiliser ce don de façon récurrente et en frôlant l’abus même est dangereux pour elle, car cela demande beaucoup d’effort mental car l’instinct, les réflexes ne font pas tout. Quand son corps subit les répercussions d’une utilisation abusive, elle sombre dans un coma qui peut durer plus de vingt-quatre heures, faisant d’elle une proie vulnérable. Ji Eun utilise son don de façon très modérée, et ne va jamais jusqu’à l’annihilation complète –d’où le fait qu’elle préfère dire que son don est celui de la destruction alors qu’en vérité le terme exacte est annihilation- . Bien qu’elle le nie, elle a parfois peur de son don car le fait qu’il soit irrévocable l’effraie un peu. La plupart du temps, elle n’aime pas trop parler de son don.

Ils m'ont bandés les yeux pour mieux me couper les ailes.

Il parlait du monde extérieur, celui qu’il y avait derrière ses murs. Savez-vous ce qu’est une étoile ? C’est ce qui scintille dans le ciel la nuit tombée, mais en vérité ce sont des cailloux qui se trouvent à des années lumières, c’est-à-dire très très loin. Ensuite, il nous parlait du soleil, de la lune et de tout qu’on pouvait y observer, le monde de vie des gens, les animaux et moi, je buvais ses paroles, fascinée. Depuis mes quatorze années d’existence, je n’ai jamais su à quoi pouvait ressembler le ciel, ce qu’était un oiseau qui gazouillait le petit matin ou le chant d’une rivière. Enfermée entre des salles spacieuses éclairés par de la lumière artificiels, je connaissais que ma cellule –la pièce où je dormais et pouvait me laver-, la salle médicale et les salles d’entraînement et de simulation, et les longs couloirs blancs. Chaque jour était exténuant, on nous forçait à repousser nos limites jusqu’à l’évanouissement, c’était un travail à la fois physique mais aussi mental si bien que le soir avant de nous coucher, on ne pouvait plus penser à autre chose si ce n’était qu’enfin pouvoir un peu dormir. Les seuls moments où on pouvait communiquer avec les autres, c’était durant les repas dans le réfectoire et encore, il ne fallait pas faire trop de bruit au risque de se faire punir. C’est de cette façon que je connu les autres enfants qui vivaient au rythme qu’on leur imposait. Obéissance, soumission et discipline étaient les mots d’ordre, et personne n’osait enfreindre les règles ou lever la voix pour se plaindre, car la punition qui attendait ceux qui osait défier ces règles étaient des plus durs et des plus effrayantes. Un enfer ? Je ne savais pas. Je n’ai jamais pu connaître ce qu’était une vie qu’on disait « normal », cette vie que je menais depuis mon existence était à mes yeux « normal » et je me contentais de me plier aux ordres des adultes. J’ai passé quatorze années de ma vie de cette façon, et le mot avenir n’existait pas pour moi. Je ne pensais ni au passé, ni au futur, je me contentais de vivre comme on me le demandait et de répondre aux attentes qu’on avait de moi. Je savais au fond de moi que la seule chose qui intéressait les adultes, c’était mon don et pas ma personne. Je n’étais rien à leur regarde, on m’appelait par le numéro qu’on m’avait attribué et on ne prenait pas la peine de me regarder, c’est comme si j’étais inexistante. J’étais un objet, quelque chose qu’ils pouvaient jeter si je me brisais et me remplacer par un autre. C’est avec ce genre de peur que je vivais car beaucoup de mes camarades ont un jour disparu ainsi sans qu’on sache vraiment ce qu’ils leur étaient arrivés mais les autres enfants disaient avoir entendu des cris dans leur cellule et puis plus rien. J’étais effrayée à l’idée de disparaître sans qu’on puisse se souvenir de moi. Celui qui balaya mes peurs, et qui me souffla des rêves ce fut JaeHyuk. Il était comme moi, un enfant du clan à la différence qu’il était arrivé ici il y a tout juste un mois. La chance fit qu’il était mon compagnon de cellule, ainsi dès que la journée s’achevait, il me racontait ce qu’il savait de l’extérieur. Et plus important encore, grâce à lui, j’ai su que je n’étais pas rien, que j’étais quelqu’un, que j’étais un être humain et non objet.

Libérée de mes chaînes, je me suis élevée là où ils ne pourront plus m'atteindre.

Quatre année se sont écoulées et mon envie de quitter ce clan aussi. Je voulais partir, briser ses chaînes qui m’empêchaient d’aller et venir comme bon me semblait. Tout était obscure car le moindre de mes gestes étaient surveillés et contrôlé, il n’y avait que dans ma tête que je pouvais m’évader. De jour en jour, je suivais les entraînements avec rigueur non pas parce qu’on me l’imposait mais parce que je voulais devenir forte, et être capable de pouvoir un jour me libérer de ma cage par ma propre force. Lorsqu’on avait des heures libres, je m’entraînais et répétais les exercices qu’on nous faisait faire, devenir la meilleure non pas pour eux, mais pour moi-même. Avoir un objectif, et se concentrer dessus, avoir des rêves et se donner de quoi les réaliser, j’avais l’impression d’avoir commencé à réellement existé depuis que j’en possédais. Peu à peu, je commençais à fonder les bases de mon entreprise et JaeHyuk m’aidait. Il avait toujours été là pour moi, il était plus qu’un ami, il était avant tout la personne qui m’a ouvert les yeux et fait réaliser à quel point on m’avait privé de ma liberté et fait de moi un animal de laboratoire. Ce que je ne savais pas, c’est que depuis quelques jours, les adultes surveillaient de près et envisageait de me rajouter dans le raid. Raid auquel je n’ai jamais participé à vrai dire, puisque je me suis enfuie, loin de cette prison où les murs froids et blancs n’entendaient que les tristes pensées des gens qui étaient enfermés. Tandis que JaeHyuk provoquait une explosion pour attirer toute la sécurité du clan, je me suis enfuie, le laissant derrière. En vérité, je ne voulais pas partir sans lui, mais lui n’en a fait que sa tête et a insisté. Il me disait que c’était l’occasion rêvé pour moi de pouvoir voler de mes propres ailes et qu’il y a pour toute chose, un sacrifice à faire. Jusqu’à la dernière minute, j’ai hésité mais lorsque j’ai entendu l’explosion retentir et le sol trembler, j’ai couru vers l’extérieur, utilisant mon don pour détruire une bonne fois pour toutes ces putains de murs qui m’entravaient le chemin. J’ai eu honte, honte d’avoir hésité alors que lui était déterminé, honte d’avoir hésité, honte d’avoir été aussi faible.



C’était la première fois que je courrai autant, j’avais l’impression que le vent me portait que rien ne pouvait m’arrêter. Mon champ de vision était large et infini, j’avançais, rien ne pouvait m’arrêter. Cette sensation, je ne l’ai jamais oublié, c’était la liberté. Le monde extérieur était bien plus beau et vaste que je me l’imaginais, et ces étoiles qui brillaient dans le ciel me murmuraient mille et une promesses. Pour la première fois, j’ai pu respirer l’air frais, pour la première fois, j’avais le sentiment d’avoir fait un pas, un grand pas vers l’avant. Je cours sans regarder derrière, je cours sans que la peur hante mon esprit. J’existe.

Ye souis un citron qui a échoué ici par le biais d'un partenariat avec le forum Deus Ex machina. J'ai arrêté de compter à l'âge de 4 ans et j'habitde dans les alentours de la capital, non loin de la gare. Je fais du rp depuis un bout de temps et j'avoue que je reprend en ce moment ~ Je peux pas dire combien de ligne de rp je fais car cela dépend avec qui je rp, mais je tape facilement dans les 1000 caractères. Et comme ye souis un citron, je mange du soleil et de l'eau de pluie. Seyun ?