You know, you could live a thousand lifetimes and not deserve him.
KIM DO HYEONG
AGE: 22. BIRTHDATE: 16.09 at Seoul.
SEXUALITY: if you knew how I give a shit. GROUP: Katharsis. RANG: Soutien.
Feat. Lee Soo Hyuk / lee Hyuk Soo.
- - FORCE - - ★ ★ ★ ☆ ☆ - - DEFENSE - - ★ ★ ★ ☆ ☆ - - VITESSE - - ★ ☆ ☆ ☆ ☆ - - AGILITE - - ★ ★ ☆ ☆ ☆ - - INTELLIGENCE - - ★ ★ ★ ★ ☆ |
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PERSONALITY
« C’est quand il fait nuit noire que se révèle le monstre qui est en nous. Celui qui rampe sous la peau, celui qu’on essaye tant bien que mal de cacher sous les rayons du jour. Tout le monde a son propre monstre. Cette petite fille qui court en riant, ses nattes tressautant sur son dos, en a un tout petit, minuscule, qui ne grandira jamais, mais qui lui pique le cœur toute les nuits depuis qu’elle a entendu sa mère pleurer. Cet homme en a un immense, gigantesque, qui s’amuse à l’écraser, à s’asseoir sur sa poitrine pour l’étouffer, un monstre qui se nourrit de son angoisse de ne pas nourrir sa petite famille. Ces monstres peuvent prendre leurs visages et se déchainer. La fillette se mettra à hurler et casser ses poupées préférées, cet homme un jour hurlera sur son patron et sur sa femme, le premier le mettra au chômage et la seconde le quittera. Tout le monde a un monstre. Et Do Hyeong connaît bien le sien. Il s’appelle Amertume et s’assoit simplement à côté de lui pour souffler à son oreille un flot de peines et de colères. Depuis qu’il est gamin, le coréen regarde les gens en essayant de deviner leur monstre. Il les déteste. Les gens, pas les monstres. Les monstres ne sont qu’une incarnation. Les gens sont fous. De douleur, de tristesse, de méchanceté. Il les déteste. D’un point de vue psychologique, on le dit renfermé, associable. Lui ricane, il sait très bien ce qu’il est. Taciturne. Solitaire. Il n’aime pas les gens, il ne veut pas les fréquenter. Et quand il est forcé, il fait le moins d’effort possible, en attendant que ça passe. Les relations ne durent pas avec lui. Son monstre est vicieux. Il lui montre immédiatement les autres monstres, avant même qu’il ait pu s’attacher. Cette fillette est égoïste. Cet homme est faible. Et lui ? Lui il se méprise. Il essaye bien de lutter contre son monstre, mais rien n’y fait. Il trouve les humains ridicules. Mais il se force de mieux en mieux avec les années. Certains ont un monstre qui ressemble beaucoup au sien. Un monstre qui les pousse à se renfermer, à devenir sombre et peu loquace. Il les aime bien ceux-là. Néanmoins, il n’a jamais parlé des monstres à qui que ce soit parce que, voyez-vous, ils sont uniquement le fruit de son imagination. Il n’est pas fou, oh non, loin de là. Il a juste beaucoup, beaucoup plus d’inspiration que la plupart des gens.
Amertume est le mot qui le définit le mieux, mais ce n’est pas le seul. Il y a le monstre, et il y a la carapace qu’il s’est construite pour ne pas se laisser submerger par ce mépris du genre humain qui se déverse sur ses épaules. Un peu d’humour ne fait de mal à personne, et Do Hyeong a développé le sien, le rendant plus pointu, acéré comme une lame de rasoir. Il s’en sert d’arme, même si parfois son humour n’est que cynisme. Il manie l’art de la parole à la perfection. Do Hyeong est un caméléon. Un être qui se fond dans la masse, qui disparaît selon le bon vouloir, qui s’adapte au comportement des gens pour survivre. S’il côtoie des pauvres types qui ne comprennent que les poings et la violence, il lance une réplique cinglante et reste le type froid qu’il vaut mieux ne pas ennuyer. Si son entourage est composé de joyeux luron, il se contente d’être celui qui sourit aux bonnes blagues et que l’on qualifie de « doux rêveur ». C’est une méprise bien lourde. Personne ne rêve moins que Do Hyeong. Pour être le roi de l’imagination, il sait que rêve et réalité ne sont que d’une seule et même nature.
Do’ déteste les rêveurs, les gens trop enjoués. Ils sont ridicules et faux à ses yeux. Qui peut donc à ce point transpirer de bonheur ? Ce que déteste réellement le jeune coréen finalement, c’est le monde dans lequel il vit, qui s’entoure d’illusions tout en nourrissant les monstres. »
POWER
- Ferme les yeux Do’. Ferme les très, très, très fort. Ça y est ?
- Ne.
- Qu’est-ce que tu veux ?
- Maman.
- Pas ça Do’. Tout mais pas ça. Qu’est-ce que tu veux ?
- Papa.
- Non plus… Do’ concentre toi. Qu’est-ce qui te ferait plaisir ?
- J’ai faim. Une brochette de poulet.
- D’accord. Pense fort à ta brochette. Tu la vois ?
- Je crois.
- Il ne faut pas croire Do’. Il faut que tu la vois comme si elle était dans ta main.
- D’accord. Je… c’est bon. Elle est là.
- Décris la moi.
- La tige en bois. Le premier étage, une petite boulette de poulet. Le fromage du deuxième étage est tellement chaud qu’il est blanc, et il tombe dessus en grésillant. Ça sent tellement bon….
- Rouvre les yeux Do’..
Le gamin rouvre les yeux. Dans son poing serré, il sent un bâton, et sur ce bâton croustille de la viande fraîchement cuite. L’odeur appétissante lui retourne l’estomac. Son compagnon hoche la tête et attrape entre ses doigts maigrelets la première boule de poulet pour la mettre dans sa bouche. Son visage se tord étrangement, et l’enfant panique. « C’est chaud ! Mange ! » Alors il se jette dessus, voracement, sans même se souvenir que l’instant d’avant sa main était vide et que cette brochette n’existait que dans son imagination de gamin qui crève de faim.
Tous les enfants ont beaucoup d’imagination, mais Do Hyeong en a bien plus. Beaucoup plus. Car c’est là que réside son don. Il dessine. Certains usent d’une feuille et d’un crayon pour tracer des traits d’encre et donner un semblant de vie à ce qui reste emprisonné dans leur tête. Ce gamin là dessine cent fois mieux. Avant, il devait fermer les yeux et se concentrer, mais à force de s’entrainer, il n’a plus qu’à effleurer son dessin de l’esprit pour le voir se matérialiser.
Ce n’est pas une histoire de molécules qui se condensent ou de projection de l’esprit. Do Hyeong crée, de toutes pièces. Parfois il invente même des objets. Certains sont ratés car il n’a pas pensé à toutes les particularités physique et rationnelles, mais il fait de moins en moins d’erreur. Sa grande fierté, c’est une petite créature de métal qu’il porte en bracelet mais qui s’avère être son animal de compagnie. Il ne compte plus le nombre de tentatives qu’il a faite avant de parvenir à créer S̄ạtw̒. Il a même du le faire deux fois car la première fois, l’un de ses tortionnaires l’a trouvé et l’a écrasé. S̄ạtw̒ est né de son imagination. Un métal qui possède une intelligence et des sentiments. Il voulait donner vie à des êtres humains mais il n’a jamais pu, contrairement aux animaux qui ont défilés dans sa chambre quand il était jeune. Alors il s’est mis à travailler là dessus. Un assemblage composite de petites pièces de métal capable de prendre toutes les formes, capable de voler, de marcher, de se recomposer. Et surtout il lui a donné une conscience et l’équivalent d’un cœur battant. Il ne pourra jamais faire mieux, et même s’il pourrait désormais créer des dizaines de S̄ạtw̒, c’est trop épuisant pour qu’il s’y risque. D’autant qu’il a soigneusement caché son petit compagnon de peur de ce que les Kratos pourraient lui demander.
Pour le moment d’ailleurs, ce n’est pas cette partie totalement maitrisée de son don qui lui demande le plus de travail. Puisqu’il est capable, en imaginant une gerbille, de voir celle-ci gambader dans sa main, ou en imaginant une arme, de l’utiliser pour blesser voire tuer la seconde d’après, Do Hyeong s’est intéressé à ce qu’il adviendrait s’il imaginait un lieu. La première fois a été douloureuse, éreintante et traumatisante. Il a cru que jamais plus il ne ferait la moindre expérience. L’excitation l’a finalement emportée au bout de plusieurs semaines, presque deux mois d’attente.
-uc-
STORYLINE
L'histoire nous sert d'équivalent au test RP, veillez donc à la soigner.
En un minimum de 600 mots, faites le récit de la vie de votre personnage. Laissez votre plume vous guider et n'hésitez pas à développer les événements marquants de son histoire. Donnez nous envie de créer des histoires avec lui.
BEHIND THE SCREEN
Salut les asticots, moi c'est zhuō, dix neuf ans jusqu'au 26 juin -retenez bien cette date wesh, je vais vous faire chier avec- et étudiante en première année de licence de coréen. Mes yeux de taupes ont cru repéré le code, mais ils sont un peu patraque, je crois qu'ils veulent des vacances à Malibu. Enfin ils me disent Zillah was here, au pire c'est eux que vous crevez hein, moi j'ai rien à voir dans l'histoire .o/
Soyez indulgent les bichons, j'ai pas fait de rp depuis bientôt 3 ans, mais eh, ne partez pas en courant non plus, j'écris malgré tout énormément alors je devrai pas trop avoir perdu la main.