« WITHOUT FEELINGS OF RESPECT, WHAT IS THERE TO DISTINGUISH MEN FROM BEASTS? » c'est mi septembre d'une année pas si lointaine que cela que je naquis. on raconte que l'accouchement était si douloureux et si insupportable pour mère, qu'on lui passait de la musique pour la calmer alors que je déchirais maladroitement et inconsciemment ses entrailles. je n'ai jamais connu mère. son corps étant faible de nature, elle n'a pas supporté l'arrivée d'un monstre comme moi. en même temps, elle a été bien conne de copuler comme si allait ignorer les conséquences. mais je n'ai pas le droit de parler d'elle de cette manière, n'es-ce pas ? ce n'est pas de sa faute si sa peau s'est coupée, si ses os se sont brisés sous mon passage. depuis que je suis petit, j'ai été habitué à la tolérance entre les races et, bien entendu, que j'aime les humains. néanmoins, pour moi, les relations amoureuses entre races ne sont que peu permise. « racisme », dîtes-vous ? pas le moins du monde. quand on regarde ce qu'il est arrivé à mère, quand on prend en compte le châtiment qu'elle a dû subir pour me donner la vie – j'en suis juste venu à penser que c'était prohibé, et que le prix à payer pour faire cet affront à la nature n'était ni plus ni moins que la mort. de plus, que pensez-vous que cela fait ? de n'avoir que quelques jours de vie, et d'avoir déjà la mort de quelqu'un sur les épaules. c'est dur. c'est pénible. mon père était un homme sage et réfléchi. toutefois détruit. même lui n'arrivait pas à faire la part des choses. il s'en voulait de l'avoir laissée porter un enfant. il m'en voulait de l'avoir tuée. inconsciemment, sans l'ombre d'un doute. mais le regard empreint de culpabilité et de dégoût que pose votre père sur vous alors que vous n'avez pas encore l'âge de lacer vos chaussures se grave à tout jamais dans votre esprit et, bon, il vous traumatise à tout jamais. il compensait son manque d'affection en me couvrant de cadeaux, et en omettant de me dire pourquoi j'avais tué ma mère. je me suis toujours considéré un peu différent des autres – sans savoir pourquoi. ils avaient une aura différente, j'avais moi-même des facultés évidemment supérieure à tous ces petits enfants. jusqu'à ce que ça arrive.

je n'avais qu'une petite dizaine d'années. je n'avais pas pour habitude de manger avec mes camarades à l'école – d'ailleurs, je n'avais pas beaucoup d'amis. mais cette fois-là, j'avais accédé à la requête d'une fille souvent seule, aux joues rosées et à la peau blême qui m'avait demandé de manger avec elle. je la voyais parfois quand je levais la tête. elle était toujours vêtue d'une petite robe, elle jouait toujours à la corde à sauter toute seule. personne ne la calculait. elle était … fantomatique. si je n'avais pas eu l'occasion de toucher sa peau si fraîche, j'aurais presque cru qu'elle n'était qu'un esprit. on lui passait à côté sans la regarder. les professeurs n'appelaient même pas son prénom. elle était si pâle, si belle. je ne comprenais pas pourquoi je ne pouvais pas détacher mes yeux d'elle alors que les autres ne lui accordaient aucune attention. elle ne mangeait pas beaucoup. en fait, elle ne mangea pas du tout alors que je m'affairais à engloutir la viande que j'avais pris de chez moi. nous ne parlâmes pas, mais elle me fixait. mais pas qu'elle. le réfectoire entier me fixait. finalement plus ou moins gêné – et surtout plongé dans une incompréhension totale – je relevai les yeux vers le enfants, puis posai le regard vers elle. son expression si neutre avait pris un sourire étrange que je ne connaissais pas. il se voulait rassurant – mais ne l'était pas. il était effrayant – elle était effrayante. les secondes qui suivirent se passèrent si rapidement que je ne compris pas tout. la première, elle se lécha longuement la lèvre supérieure. la seconde, mes yeux s'écarquillèrent. la troisième, mon cœur se mit frénétiquement à battre, et la quatrième je m'étais relevé et lui avait lancé la chaise dessus alors qu'elle me sautait dessus. je reculai comme je pus, jusqu'au mur à dix mètres d'elle tandis que ses yeux avaient changé de couleur. hóngsè. 红色 . du rouge. ses yeux étaient si rouges. son regard tellement maléfique. elle riait à gorge déployée. elle complimenta ma vitesse et, alors que j'étais sur le point de me relever et de quitter le réfectoire. deux personnes aux yeux aussi rouges bloquèrent les issus. akai. 赤い. un bain de sang. mes yeux voyaient rouge. mes pieds, mes mains et mes jambes trempaient dans une marre de sang alors que les élèves se faisaient un à un massacrer par une seule et même petite fille. mutante. appuyé contre mon mur, je ne pouvais rien faire de plus que regarder et attendre patiemment qu'elle me retire la vie. mais mon corps en avait décidé autrement. non. mon instinct en avait décidé autrement. j'avais serré le poing, tandis que mon autre main tremblante se levait afin que je puisse contempler leur rougeur affolante. plus les secondes passaient, plus mes doigts tremblaient. mon corps palpitait. les cris me perçaient les oreilles. c'était insupportable. insupportable. et je la laissais faire sans bouger. les deux autres ne se mouvaient pas non plus. elle s'était retournée vers moi. avait de nouveau souri. tu es différent, disait-elle. tu es comme moi ... en pire. ses mots me terrorisaient. les yeux me brûlaient atrocement. j'avais envie … de la tuer. j'avais envie de la tuer de la même manière qu'elle avait massacré ces pauvres innocent. j'avais envie de la tuer, parce que je pensais que la faire disparaître de la surface de la terre m'aiderait à me repentir d'avoir moi-même déjà tué une humaine malgré moi. j'avais envie de me faire protecteur des humains, quand je pensais que j'en étais encore un, quand j'ignorais que je possédais d'autres gènes. mon cœur s'arrêta pendant quelques secondes alors qu'elle s'avançait vers moi, le bas du visage ensanglanté. elle ne savait même pas s'y prendre. mes membres se mirent à me tirer. ma tête valsait. elle tournait, retournait et se secouait dans les sens. une douleur électrique passait dans tous mes vaisseaux sanguins. je fermai les yeux, fronçai les sourcils alors que je me sentais haleter. je partais. qu'est-ce qu'il m'arrivait. ma tête se baissait de douleur quand je plaquai mes mains ensanglantées sur mes tempes. bordel. c'était quoi, ça ? mon corps s'accélérait, la douleur se propageait. j'entrouvris un œil, la vis sauter dans les airs dans le but d'atterrir sur moi, puis refermai les yeux avec force. quelqu'un. s'il vous plaît. aidez-moi. une douleur lancinante avait pris place dans mon cerveau. mes yeux ... j'étais certain qu'ils étaient en train de sortir de ma tête. mon nerf optique devait se scinder en deux. rien d'autre ne pouvait expliquer cette si forte souffrance. j'entrouvris un oeil, surpris d'être encore en vie, quand je la vis. elle était face à moi. les yeux écarquillés. ils allaient exploser. elle hurlait comme jamais. mes tympans auraient pu se faire percer par son cri tant il résonnait au fond de mon corps. puis du sang coulait lentement de ses yeux, ses narines et ses propres oreilles. il y eut trois secondes de silence pendant lesquels son regard désespéré se plongea dans le mien. elle me sourit faiblement. merci ... et la seconde suivante elle tombait raide morte sur le sol.

j'avais tué quelqu'un.


« SOMETIMES HUMAN PLACES CREATE INHUMAN MONSTERS. »
« j'aurais peut-être dû te le dire avant …
_ non, tu crois ? » je grognai sans même m'en rendre compte. j'étais furieux, oui. mais pas tellement irrité. il aurait au moins pu me dire plus tôt ce que j'étais. cela m'aurait évité des tracas et bien des questions sur le pourquoi du comment j'avais quelque chose en plus des autres. je soupirai alors qu'il m'expliquait pourquoi je n'avais jamais connu ma mère. pourquoi j'étais devenu un assassin et, pourquoi j'allais devoir subir un entraînement intensif sous peu. pour être complètement honnête, je n'ai jamais réellement su quel travail faisait mon père. j'étais constamment seul, chez moi. je ne connaissais que très peu les traits de son visage. mais les caractéristiques de ma solitude, je les connaissais par coeur. je ne connaissais de lui que ce que je voyais sur les photos. je ne connaissais de ma mère que ce que je voyais sur les photos. je ne connaissais de ma famille que ce que je voyais sur les photos. comment était-il venu à me parler de ma si grande particularité ? parce qu'il était l'un de ceux qui avaient rappliqué le plus rapidement possible après cette tuerie dans l'école. muni d'une seringue, d'une blouse blanche et d'une expression parfaitement neutre à la vue de la mare de sang, il s'était approché de moi avec cet air sérieux. si vous voulez savoir la cruelle vérité, il n'avait même pas reconnu mon visage. papa ? et ses yeux s'étaient écarquillés. yinyue ? j'avais hoché la tête. il avait laissé tomber son somnifère liquide emprisonné dans sa seringue avant d'écarter les bras. viens voir papa, raconte-moi ce qui s'est passé, mon enfant. il m'avait emmené dans un espèce de laboratoire étrange alors que je lui racontais ma folle aventure que je voyais comme une absolue fantaisie de mon cerveau. il n'avait pas eu l'air choqué. il souriait simplement. tristement. il m'avait emmené dans son bureau. et c'était à cet instant que j'avais compris ce qui allait m'arriver dans les prochaines futures années. un scientifique. katharsis, tu sais ce que c'est ? j'avais négativement opiné. puis il m'avait expliqué. et j'avais su.
j'avais su que son travail consistait en fait à me tuer, d'une certaine manière.

je n'étais pas le seul dans ce cas. ma chambre vitrée et trop blanche pour mon corps souillé donnait vers celle d'un autre. c'était un petit garçon dont les jambes se baladaient dans les airs. il avait l'air souvent absent. ses genoux étaient constamment écorché d'une manière ou d'une autre. il me regardait parfois. son regard croisait le mien et il penchait sa tête sur le côté. il souriait. il me faisait peur. ses pantalon étaient troués. blancs. tachés de rouge. sa "chambre" était à côté de celle de deux petits garçons. je les apercevais quand je collais la pointe de mon nez sur la vitre. l'un d'eux était dynamique. il souriait. il faisait des grimaces et je pouvais rester des heures, assis par terre, à le regarder. il était distrayant. je l'aimais beaucoup bien que je n'aie jamais eu le loisir de connaître son prénom. il me regardait souvent aussi. il faisait le pitre et des fois j'essayais de lui faire des signes. je me souviens d'une fois où nous arrivions pas à communiquer, puis lorsqu'il avait soudainement compris mon étrange langage, il avait hoché la tête vigoureusement en oubliant qu'une vitre était devant lui. de là où j'étais, j'avais pu entendre le bruit sourd qu'avait fait son front contre le verre. j'avais été inquiet avant de le voir secouer sa tête et éclater de rire à en pleurer. j'avais souri doucement. je savais ce qu'il pouvait faire. il me l'avait montré une fois bien que c'était interdit. sa langue sécrétait un dangereux venin qui détruisait n'importe quoi. il avait léché la vitre qui avait fondu avant de se reconstruire automatiquement. les scientifiques avaient cru à une tentative de fugue et avaient immédiatement rappliqué avant de se rendre compte que ce n'était rien. il me montrait ses oreillers troués quand il se réveillait le matin. une manière un peu dégueulasse de me dire qu'il avait bavé pendant la nuit. il était bizarre. mais il avait l'air bien plus humain que tout le monde. et je l'aimais beaucoup.

je ne voyais pas davantage mon père. les scientifiques qui m'apportaient mes repas étaient tous des inconnus. ceux qui m’entraînaient étaient de parfaits inconnus. je ne connaissais pas plus ceux qui attachaient solidement mon corps sur une table électrique avant de l'activer. j'endurais tout cela premièrement parce que je ne savais pas ce que je pourrais faire d'autre, une fois dehors, et secondement parce que cet étrange petit garçon qui ne me parlait pas me rappelait cette gamine que j'avais tué. parfois, j'avais l'impression que son fantôme était à mes côtés. je rêvais d'elle. elle me disait de fuir, de partir d'ici avant qu'il ne soit trop tard. et j'y répondais que je ne pouvais pas laisser tomber mon ami. et, une nuit, elle m'était réapparue, en larmes. elle insistait davantage pour que je m'enfuis. j'avais inlassablement répété mon argument et elle s'était mise à éclater en sanglots, secouant la tête. je n'avais pas compris. j'avais déjà passé de nombreuses années dans ce centre, je maîtrisais mieux mes pouvoirs, je connaissais mieux mon corps. je n'avais que dix-huit ans ce jour-là. personne ne le savait à part moi. mais, c'était mon anniversaire. dès que j'avais ouvert les yeux, sortis de mon rêve quelque peu troublant, j'avais accouru vers la vitre. j'avais envie de le dire à mon ami. mais la seule chose que je vis, ce furent deux scientifiques qui prenaient ses affaires et les mettaient à la poubelle.
ils les mettaient à la poubelle.
ç'en était trop.


« ONE SHOULDN'T BE AFRAID OF THE HUMANS. WELL, I AM NOT AFRAID OF THE HUMANS, BUT OF WHAT IS INHUMAN IN THEM. » je n'ai jamais aimé le rouge. dès lors que cette jeune fille m'avait plongé dans cette couleur, je l'avais détestée. alors voir les affaires de mon unique ami finir à la poubelle avec cette même couleur dessus était trop pour mon corps et mon coeur. je n'avais jamais entendu sa voix. la mélodie de ses cordes vocales. le jeune garçon en face de ma cellule me fixait longuement alors que mes poings se serraient sur les vitres, regardant la scène. il clignait ses grands yeux. et lorsque son regard avait croisé le mien, pour la première fois de ma vie, je l'avais vu me sourire d'une manière sincère. j'avais hoché la tête. il m'avait compris. je m'étais immédiatement recouché et cette jeune fille était là. je veux sortir, lui avais-je dis. ses yeux étaient encore rouges de ses larmes. elle était accroupie sur le sol, ses bras entourant ses genoux, la tête baissée entre eux. elle avait levé la tête, elle s'était penchée sur le côté. tu sais ce que tu vas devoir faire, yinyue, m'avait-elle dit. j'avais hoché la tête. d'accord. je m'étais réveillé quand un énième scientifique était venu me chercher pour mes tests quotidiens. il avait de grandes lunettes noires pour parer à mon don que je n'avais jamais trouvé autant utile et précieux qu'en ce jour-là. j'étais entré dans le laboratoire, les mains liées. mon voisin de cellule était là. ils ont peur de toi, entendis-je. j'avais cligné des yeux. tu entends mes pensées ? il avait légèrement hoché la tête, imperceptiblement. ils peuvent se protéger de tes yeux, mais pas de mon cerveau, disait-il en fermant les yeux, ils savent que tu étais proche de joongshi, ou du moins que vous vous entendiez bien. ils ont peur de ce que tu vas leur faire. j'étais assis sur ma chaise, subissant piqûres et autres choses alors qu'il me parlait doucement, comme si de rien n'était. la jeune fille à sa droite, c'est sa soeur, elle ne le sait pas encore, je voulais le dire mais je t'attendais. elle a le pouvoir d'enfermer les gens dans des sphères d'eau. notre évasion ... c'est pour maintenant ? j'avais ouvert les yeux en même temps que lui et j'avais doucement hoché la tête. il y eut quelques secondes de silence pendant lesquelles j'entendais mon propre coeur résonner trop fort dans mes tympans, et un cri perçant vint briser le vide de la pièce. c'était elle. elle me regardait avec de grands yeux écarquillés, embués de larmes. je fronçai les sourcils puis me retournai vers le jeune garçon d'un air incompréhensible. désolé, entendis-je. et la seconde qui suivait j'étais enfermé dans une bulle d'eau, m'empêchant de respirer.

ma cage thoracique était maculée de sang. je ne bougeais pas et la laissais me frapper comme bon lui semblait. nous étions dans une sorte d'arènes et ses poings s'écrasaient sur mon torse sans que je n'ai envie d'y répliquer quoi que ce soit. c'était moi. elle pensait que c'était moi qui avait tué son frère. sa naïveté était presque aussi grande que me douleur. mentale, physique, je ne supportais plus. je tombai au sol. pourquoi tu ne te défends pas ? hurlait-elle. je ne trouvais pas nécessaire d'y répondre. un humain dirigé par ses émotions et un humain incapable de faire preuve de discernement. je fermai les yeux. les scientifiques étaient déçus. ils voulaient un beau combats entre spécimens mutants, mais n'avaient rien. quelle stupidité. l'un d'eux était entré dans l'arène, écartant la jeune fille de son passage. il m'avait relevé, appuyé contre un mur puis m'avait fixé au travers de ses lunettes sombres. « parce que tu penses que ça va m'arrêter ? » je ne m'étais pas entendu parler. il avait tressauté. il avait commencé à reculer mais j'avais empoigné ses deux avant-bras, le fixant dans les yeux jusqu'à ce que ses verres éclatent et qu'il soit finalement frappé par mon don. mon si précieux don. « souffre. » parlai-je lentement. « souffre autant qu'elle souffre d'avoir perdu son frère. » il ne respirait déjà presque plus, ma voix couverte par ses cris. « souffre. » répétai-je doucement. « souffre autant que je souffre pour avoir perdu le seul être vivant que j'aimais dans cet endroit. »
ce fut la deuxième personne que je tuais de mes propres mains. mais la première fois où je possédais réellement la volonté de le faire.

tout s'enchaîna très vite, d'autres scientifiques arrivèrent et je sentais déjà ma vision faillir. je pensais que j'allais y passer aussi quand ils furent stoppés dans leurs courses par une petite fille en pleurs, le visage inondé par les larmes. elle me regardait, incompréhensive. « il avait l'air heureux ? » demanda-t-elle. « son seul plaisir était de trouer son oreiller avec sa bave. » haletai-je. un faible sourire avait illuminé son visage. partons, murmura-t-elle. j'attrapai sa main et me mit à courir vers la sortie. je savais où elle était parce que j'avais passé de longues années à observer cet endroit. je le connaissais mieux que mon propre père. sur ma route, j'attrapai tout ce qui pouvait me servir d'arme alors que ma vision faiblissait de plus en plus. chaque fois que j'étais sur le point de tomber, elle me serrait la main et je reprenais plus ou moins conscience. on courrait aussi vite que nos frêles jambes le pouvaient. notre entrainement ne nous aura pas servi à rien, pensais-je. yinyue ? entendis-je. je me stoppai net. la mélodie dans cette voix. je la connaissais. papa ? soufflai-je. la jeune fille serra sa main autour de la mienne et je secouai négativement la tête. j'ai pour ordre de ne pas te laisser partir, dit-il. un faible sourire éclaira mes lèvres. je le savais. je savais que cela allait finir ainsi. c'était écrit. j'enserrai mon arme autour de ma main de libre et pointai le canon vers lui. il eut un faible rire. sais-tu pourquoi je t'ai appelé yinyue ? demanda-t-il. la jeune fille emprisonna dans des sphères d'eau de nouveaux scientifiques qui arrivaient et, sans réfléchir, je me tournai et les abattais un à un de sang froid. mon père se mit à rire et je croisai son regard. parce que tes pleurs sonnaient comme le plus beau son que je n'aie jamais entendu alors même que ma femme venait de périr, rit-il. c'est drôle, soufflai-je, aussi loin que je me souviennes, je n'ai jamais connu ton prénom. répondis-je. je sais, entendis-je, c'était pour que tu puisses m'assassiner comme tu viens de faire avec ces parfaits étrangers. après tout, pour toi je suis un étranger. je hochai la tête. la voix de la fillette résonna à travers mes tympans, me disant de ne pas tuer mon propre père, que je ne pouvais pas tuer ma propre famille alors qu'elle-même venait de perdre son frère. j'avais tourné mes yeux semi aveugles vers elle, et j'avais souri. ma seule famille, murmurai-je, sont tous les monstres comme toi et moi.

As I take a flower with dirtied hands
I wonder if I can live together with you
In a dream of destruction at the other side of time
you can hear it, right?
A far away alleluia.

« WHEN I REACHED OUT AND TOUCHED YOU A SONG WAS BORN FOR THE FIRST TIME IN THE WORLD. » pan.