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So dats ya... Im nice to meet ya...

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Heo Naoya
LACHESIS ♦ ARMEE
Heo Naoya
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MessageSujet: So dats ya... Im nice to meet ya... So dats ya... Im nice to meet ya... I_icon_minitimeMer 20 Fév - 23:03

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So dats ya... Im nice to meet ya...


So dats ya... Im nice to meet ya... 220017leehongkileehongki19503298100100 So dats ya... Im nice to meet ya... Tumblr10

IM Kyang Ja & HEO Naoya.

06 Mars 2049, fin de soirée, temps clair.



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Heo Naoya
LACHESIS ♦ ARMEE
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MessageSujet: Re: So dats ya... Im nice to meet ya... So dats ya... Im nice to meet ya... I_icon_minitimeMer 20 Fév - 23:04

Décompresser. Voilà la mot qui résonnait dans les esprits du militaire qui venait de terminer son service. Ce soir-là, on avait pas besoin de lui, d'autres gars étaient sur le terrain et apparemment, il n'y aurait pas tant que ça de mutants dans les parages. Naoya n'y croyait pas tellement, ces créatures inhumaines traînaient partout, n'importe où, mais il n'avait pas refusé de quitter le travail. Il ne lésinait pas dans sa tâche, faisait toujours bien les choses, alors se prendre un peu de bon temps pour tenter de songer à autre chose n'était peut-être pas une si mauvaise idée que cela. Son boulot n'était véritablement plus que la seule chose qui le faisait vivre. Quel plaisir éprouvait-il à rentrer chez lui, dans son appartement triste dans lequel personne ne l'attendait ? Il préférait largement se trouver à l'extérieur, au travail, et s'occuper à débarrasser la ville de toutes les choses infâmes qui pouvaient s'y trouver. Il voulait les tuer, ces mutants, tous, jusqu'au dernier et jamais n'avait-il encore eu de pitié depuis qu'il s'était engagé dans l'armée. Ils méritaient la mort, ils devaient payer pour tous les crimes atroces qu'ils commettaient ; le coréano-japonais ne faisait que leur rendre la monnaie de leurs pièces. Pour lui, c'était tout à fait normal d'abattre ces animaux.

Cela faisait plus de deux ans désormais qu'il s'adonnait à ce genre de choses. Auparavant, Naoya avait été un médecin durant plusieurs années en contact direct avec ces phénomènes surnaturels. A ce moment-là, il ne les détestait pas, pas encore, bien au contraire. Il aurait pu donner sa propre vie pour les soigner, pour tenter de les soigner, ou pour simplement leur mettre un peu de baume au cœur en leur décrochant des sourires. Il avait fait des études dans ce domaine afin de sauver la vie de sa mère, touchée par les effets de la bombe G, mais il n'était pas parvenu à la sauver. En contrepartie, il s'était juré de ne plus voir personne mourir dans l'inconnu du symptôme dont il est porteur et donc de faire tout son possible pour les aider. Il possédait une vie plutôt calme malgré des soucis récurrents, notamment avec son père qu'il haït, mais petit à petit, il avait l'impression de voir ses efforts récompensés. Il savait sa mère fière de lui et c'était pour cela qu'il continuait d'exercer sa profession. Sauf que tout bascula après qu'il eut été marié et eut été devenu père d'un petit garçon. A croire que la vie ne souhaitait pas qu'il vive dans le bonheur et la joie, à croire que la vie ne voulait que le voir tomber et souffrir comme il avait pu souffrir durant son enfance et son adolescence.

C'était sa famille. Sa famille à lui, on s'y en était pris, on la lui avait sauvagement arraché pour une raison qu'il ignorait. Il avait attendu le retour de sa femme et de son fils à la maison, mais ils n'étaient jamais revenus. La police l'avait tenu au courant de l'affaire : des mutants s'en étaient pris à Hae Ri et Tomo, leur ôtant la vie. Bon sang, le gamin n'avait que deux ans... Qu'avait-il bien pu se passer ? Pourquoi ces personnes avaient attaqué une femme et son enfant ? Des lâches, des faibles, des créatures qui ne méritaient pas de vivre, qui ne méritaient plus de vivre. Naoya avait nourri une profonde haine à leur égard jusqu'à en être répugnant de les toucher. Il ne pouvait tout bonnement plus être médecin et porter secours à tout le monde, peu importe leurs différences. Les mutants lui avait arraché les deux personnes les plus chères et précieuses à son cœur, alors ils devaient payer. Il se vengerait et les tuerait jusqu'au dernier, et, se moquant du temps que cela prendrait, il démissionna de son poste, s'engageant dans l'armée en tant que militaire. Faire le plus de ravages possibles pour libérer cette ville de toutes ces horreurs rampantes. De plus, les ayant côtoyés, il avait pu collecter pas mal d'informations à leur sujet ; sa vengeance serait terrible et il n'y avait aucune place pour les regrets.

Les mains enfoncées dans son manteau blanc, le jeune homme se dirigeait d'un pas lent dans un bar quelconque. Il voulait juste prendre un verre ou deux, pas aller jusqu'à terminer saoul. Il avait passé l'âge pour de telles âneries et savait parfaitement que ce n'était pas bon pour la santé. Son choix se porta sur un lieu à l'enseigne qui clignotait faiblement. Était-ce une bonne adresse ? Peu importe, le voilà déjà qui poussait la porte, s'installant au bar en commandant une vodka au barman. Ses yeux regardaient tout autour de lui, ses oreilles étaient à l'affut de la moindre information concernant un mutant. Même s'il n'était pas en service, il ne se gênerait pas pour éliminer l'une de ces viles créatures ; à coups de poings cela suffisait à une arme, il l'avait déjà fait. Après tout, ne considérant plus vraiment ces immondices comme des êtres humains, la méthode qu'il employait à les exterminer ne le chagrinait guère. Ils ne méritaient pas mieux que de mourir comme de vulgaires chiens et il aimait les voir souffrir avant qu'il ne les tue. A force, Naoya avait développé un léger côté sadique sur les bords. Est-ce que tu souffres ? Est-ce que tu souffres autant que moi je souffre ? C'était des questions qu'il posait souvent à ces victimes avant de les envoyer dans l'autre monde. Mais elles ne répondaient pas, elles ne répondaient pas car elles étaient dans l'incapacité de souffrir autant que lui.

Ce fut le verre qui s'abattit sur le comptoir devant lui qui le fit revenir à l'instant présent. Il remercia vaguement le barman, ronchonnant plutôt un remerciement car ce dernier l'avait fait sursauter, puis but une gorgée de son élixir, faisant ensuite tourner le verre dans sa main pour s'adonner à songer à ce qu'il pourrait bien faire pendant la soirée. [...]

Une petite heure s'était écoulée depuis son premier verre. Il venait tout juste de terminer son troisième, et, un peu stone, il ressortit de l'établissement après avoir payé. Là, il n'alla pas bien loin, se calant le dos contre un mur pour fouiller dans ses poches à la recherche d'un paquet de cigarettes et d'un briquet. Il avait peut-être abusé sur l'alcool, mais il le tenait généralement bien et les effets ne duraient pas trop longtemps... d'habitude en tout cas. Et puis, fumer le détendait. Ça aussi il savait que ce n'était pas bon pour la santé, pour ses poumons, pour sa peau, mais depuis plus de trente ans s'il avait du mourir, il serait déjà enterré. Il se laissait complètement aller depuis le décès de sa famille, incapable de remonter la pente et de faire le deuil il menait sa propre petite justice. Véritablement juste, cela était une autre histoire, mais tant qu'elle l'était pour lui, il se fichait pas mal du reste.

Portant cette sucette à cancer entre ses lèvres, un bruit attira tout à coup son attention. Ce bruit provenait de la ruelle juste accolée au bar duquel il venait de sortir. De là où il se trouvait, il n'y voyait pas grand-chose sinon une silhouette vaguement bouger par-là. Fronçant les sourcils, Naoya décida de s'avancer voir, tanguant sans même trop s'en rendre compte et il reconnut l'un des petits serveurs qui travaillaient dans ledit bar. Qu'était-il en train de faire au juste ? Le militaire ne se manifesta pas tout de suite, le regardant agir bizarrement jusqu'à ce qu'un soudain coup de vent se lève, éteignant sa cigarette au passage. Il y avait des murmures, des mots incompréhensibles aux oreilles du brun qui demeurait là à fixer, incrédule, la scène qui se déroulait sous ses yeux fatigués. Le serveur ne semblait pas l'avoir remarqué, mais Naoya avait bien l'impression d'avoir remarqué quelque chose, lui. Un pouvoir. Lequel, il aurait été bien incapable de le dire, mais ce serveur était un mutant, pour sûr.

Un petit sourire se traça au coin de ses lèvres tandis qu'il fit tomber sa cigarette pour l'écraser sous son pied. Il s'approcha finalement du plus jeune, lui tapota sur le dos afin qu'il se retourne et lui fasse face et, quand ce fut le cas, il l'attrapa par les épaules pour le plaquer sur le mur le plus proche.

« Alors comme ça on cache ses petits pouvoirs, hm ? s'enquit-il. Il ne faut pas jouer avec ce genre de chose, tu le sais, n'est-ce pas ? »

Son regard légèrement vitreux se planta dans celui de son vis-à-vis. Il semblait terrorisé et c'était ça le meilleur. L'ancien médecin sourit de nouveau : il savait désormais comment occuper sa soirée.
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Im Kyang Ja
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Im Kyang Ja
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MessageSujet: Re: So dats ya... Im nice to meet ya... So dats ya... Im nice to meet ya... I_icon_minitimeDim 24 Fév - 16:35

Je n'avais ce soir aucunes envies d'aller travailler. Enfaite, je n'ai jamais envie d'aller travailler. Mais ce soir, je ne sais pas pourquoi mais j'en ressens encore moins l'envie. Je suis plus que fatigué et j'en ai assez de toute cette mascarade : faire semblant n'a jamais été mon fort et cela m'a toujours fatigué au plus haut point. J'ai cette horrible impression de ne pas être moi et de penser comme les autres veulent que je pense. Heureusement pour moi, j'ai encore assez de conscience pour savoir ce qui est mal ou non. Même si depuis cette nuit fatidique où ce petit garçon et sa mère ont été tués devant moi sans que je ne puisse rien faire me hante l'esprit. J'ai toujours été du côté des mutants, pensant que les humains et les gens « normaux » étaient les méchants de l'histoire. Mais voir un ami tuer des innocents a complètement tout chamboulé : qui croire ? À partir de ce moment là, je ne me suis rendu compte que d'une seule chose : ma vie jusque là n'avait été que mensonge. Certes je sais que tous les mutants ne tuent pas par plaisir ou vengeance, mais je ne peux oublier le regard de cette femme ou de cet enfant. Leurs yeux me hantent chaque jour et je n'en peux plus. Je me sens opprimé comme si tout avait été de ma faute. Ce qui n'était et n'est pas le cas. J'ai essayé de les protéger, en vain. Je ne sais pas me servir de mon pouvoir et celui ci ne se manifeste que lorsqu'il en ressent surement l'envie. Pas que moi je la ressens. Et ce soir là, j'en avais tellement envie, tellement besoin. Mais rien. Rien de plus que le néant. Alors j'ai tenté de faire revenir tous mes mauvais ou bons souvenirs, croyant que cela changerait quelque chose. Cela a marché mais pas dans le bon sens : mon pouvoir s'est déclenché, c'est certain, mais je n'ai pas réussi à le contenir. Et à partir de ce moment j'ai totalement perdu le contrôle, mon pouvoir a prit le dessus sur ma force, aussi petite celle-ci soit-elle. Le pire dans tout ça, c'est que le déclenchement de mon pouvoir a faillit me tuer. Je suis vraiment pathétique et ce dans tous les sens du terme.

Soupirant, je mis mes vêtements de travail dans un sac et quittai mon petit appartement. Marchant de manière rapide pour arriver le plus rapidement au bar où je travaille en tant que serveur, je bousculai quelqu'un sans faire exprès. Ne relevant pas la tête je m'excusai et continuai ainsi mon chemin en silence. Je ne veux pas me faire remarquer et je ferais toujours tout pour être considéré comme un coup de vent, quelqu'un qui vient, qui ne reste pas, qui part. C'est le moyen le plus simple et le plus sur pour moi de ne pas m'attirer d'ennui, et surtout, le meilleur moyen pour ne pas me servir de ce stupide pouvoir. Cela ne m'apporterais que de problèmes : ici, en pleine ville, les humains sont nombreux et les mutants sont la plupart du temps détestés. Si je contrôlais mon pouvoir ça ne me dérangerais peut être moins que les gens s'intéressent à moi ou à ma condition de mutant. Ou de monstre, cela dépend des termes utilisés pour nous décrire. Les gens pensent que nous sommes des dangers pour eux. Le pire, c'est qu'ils ont totalement raison au fond. Comment ne pas avoir peur alors qu'ils existent des personnes capables de déplacer des villes ou de contrôler les esprits des autres ? Personne n'est à l'abri de se retrouver en mauvaise posture face à un mutant qui contrôle son pouvoir. Mais ce certains ne comprennent pas, c'est que certains mutants ne veulent pas la guerre ou la mort. Quitte à choisir, je préfère de pas avoir de pouvoir. Je le donne à qui le veut et ce, sur le champs sans discuter plus longtemps. Mes pensées sur ce sujet s'arrêtèrent au moment où je fus enfin devant le fameux bar. Ce n'est pas vraiment un bar de première qualité même loin de là mais c'est surtout un des seuls où on ne te pose pas de questions que ce que tu es. Tout le monde se méfie de tout le monde mais personne ne veut savoir ce qui se trame derrière le dos de tous.

Je pris une grosse bouffée d'air et après quelques secondes d'hésitation comme toujours, je rentrai dans les vestiaires où il y avait encore quelques serveurs. Je les saluai tous d'un petit signe de la tête ou de la main puis partis dans un coin pour me changer tranquillement. Je n'aime pas être regardé, les blessures que j'ai eu pendant ma fugue et après sont affreuses et peuvent dégouter n'importe qui. Je quittai les vestiaires cinq petites minutes plus tard, rentrant ensuite dans le bar déjà en pleine activité. Je soupirai en voyant déjà quelques personnes bourrées, ayant abusées un peu trop de la bouteille alors que ce n'était que le début de la soirée. Misérable. S'il y a bien une seule chose que je n'aime pas, c'est bien l'alcool. C'est idiot, vu que je bosse dans un endroit où il n'y a que ça toute la soirée, mais ça ne m'oblige pas à en boire. Mon service commença alors, et c'est avec une envie factice que je partis prendre les commandes des nouveaux arrivants. Encore une longue soirée en perspective. […]

Mon regard capta un mouvement sur ma gauche : le serveur qui prenait le relai après moi était là. Je pouvais donc partir. Je servis alors les derniers clients qui avaient passés leur commande et puis partis en trottinant vers les vestiaires pour me changer. Je pris un peu plus de temps qu'à mon arrivée : j'étais seul dans les vestiaires donc personnes ne pouvaient me voir. Une fois totalement changé je sortis du bar, mon sac sur l'épaule, mes affaires à l'intérieur. Je n'avais qu'une seule envie, rentrer chez moi et dormir pour me relever que très tard demain matin. Je mis ma capuche par habitude et m'engageai dans une ruelle petite et sombre. Je fermai les yeux quelques secondes, chassant les pensées et les souvenirs qui me rappelaient sans cesse que cette ruelle ressemblait fortement à celle où ce petit garçon et sa mère ont été tués sous mes yeux. Un bruit attira soudainement mon attention et ce fut avec horreur que je commençai à reculer, cherchant la provenance du bruit. Mais rien, juste le vide composé de poubelles et de rats. Bref, rien de plus normal vu l'état du lieu. Je déglutis, la peur ayant soudainement prit la possession de mon corps. Et si j'avais attiré l'attention de quelqu'un ? Non, personne ne sait qui je suis ou plutôt ce que je suis. Mais un mouvement provenant surement d'un rat me fit sursauter soudainement, ce qui déclencha mon pouvoir immédiatement. Je ne pus le contenir et ce fut une petite bourrasque de vent qui balaya la ruelle et ce qu'il y avait tout près. Refermant les yeux, je priai pour que personne ne se pose de questions et que les gens passent tout de suite à autre chose. Après tout, un coup de vent, c'est quelque chose de naturel n'est ce pas ? Alors à quoi bon se poser des questions sur sa provenance. Mais mes prières furent surement muettes : des pas silencieux s'approchèrent de moi et quelqu'un me tapota le dos. Je rouvris les yeux et me retournai, prêt à trouver une excuse ou à jouer la comédie. Ma bouche s'ouvrit toute seule mais ce fut l'homme devant moi qui prit la parole. Mes yeux s'écarquillèrent sous ses mots et la peur s'intensifia naturellement et fortement.

« Je...Je ne cache rien du tout ! Ce..ce n'était pas moi, je le jure ! »


Piètre mensonge dont l'homme ne croyait visiblement pas un mot. Même moi je ne me suis pas cru, à vrai dire. En même temps quelqu'un qui bégaie à souvent quelque chose à se reprocher. Mais je n'ai rien à me reprocher, justement. Je n'ai fait de mal à personne, mon pouvoir à juste déclenché un coup de vent, rien d'autre.

« Écoutez, je ne voulais pas mais, y a...y a eu ce bruit et j'ai pris peur et quand j'ai peur j'ai tendance à ne rien contrôler, enfin pour ce que je peux contrôler...mais je vous jure que je ne voulais blesser personne ! Pitié, je n'ai rien fait. »

Supplier était la seule chose que je pouvais faire pour que cet homme effrayant me laisse partir. Même si je suis ridicule, pathétique et sans aucune dignité, je m'en contre fiche : je n'ai rien fait. Je veux juste rentrer chez moi et être comme toujours, seul.
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Heo Naoya
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MessageSujet: Re: So dats ya... Im nice to meet ya... So dats ya... Im nice to meet ya... I_icon_minitimeMar 26 Mar - 22:36

Qu'il était mignon ce petit mutant à tenter de se rassurer comme il le faisait. Et le voilà qui suppliait Naoya de lui laissait la vie sauve... C'était bien la première fois que le coréano-japonais se retrouvait nez-à-nez avec un tel jeune homme. Au lieu de tenter de s'enfuir et de dire qu'il ne possédait aucun pouvoir, lui déballait absolument tout. Il se vendait tout seul ; et le soldat n'allait certainement pas se priver. Il l'achèterait, il l'achetait : immédiatement.

Il le relâcha légèrement, lui baissant sa capuche pour mieux voir son visage. Ses yeux étaient réellement apeurés et cela se lisait aisément qu'il ne souhaitait que s'enfuir de cette ruelle, disparaître à jamais. Mais ne t'inquiète pas petit mutant, tu vas disparaître à jamais... Naoya ne le laisserait pas courir bien longtemps. Il ignorait ce qu'était son pouvoir et il en avait rien à faire. Tout ce qu'il savait et qui résonnait dans son esprit c'était la condition de son interlocuteur. Il l'aiderait à s'en aller, il pouvait même le lui promettre, et cette promesse n'était pas en l'air. Elle serait exécutée sans faute.

« Pourquoi est-ce que tu me dis tout ça, hm ? reprit Naoya en s'éloignant de quelques pas du garçon. Est-ce que tu as peur de moi ? Est-ce que tu crois que je suis capable de faire du mal à des gens de ton espèce ? »

Misérable vermine. Sa haine se manifestait de plus en plus à chaque interrogation plus ou moins rhétorique qu'il posait au plus jeune. Et lui, et Naoya, avait-il peur des mutants ? Non. Il n'en avait plus peur. Il savait que ces choses possédaient des pouvoirs qui dépassaient tout entendement, mais il n'éprouvait aucun autre sentiment sinon de la haine profonde à leur égard. Ils devaient payer pour tout ce qu'ils avaient fait, pour tout ce qu'ils faisaient, pour ne pas qu'ils fassent davantage de dégâts.

Un profond soupir s'échappa d'entre ses lèvres tandis qu'il fouilla de nouveau dans ses poches, à la recherche de son paquet de cigarettes. Il repoussa ses cheveux d'un mouvement de la tête et déposa l'une de ses sucettes mortelles à sa bouche. Il l'alluma, en silence, puis revint vers le mutant qui n'avait pas bougé de sa place. Terrorisé ? Cela ne faisait qu'accroître ce sentiment de supériorité qui naissait progressivement en Naoya depuis son changement de métier. Il aimait les voir, ces êtres abjectes, sous son règne. Les voir trembler de la tête aux pieds lui procurait une étrange sensation de bien-être. Est-ce qu'il avait, lui, un sacré problème ? Probablement, mais cela n'était que de la faute de ces immondices. Elles n'étaient pas humaines, comment pourraient-elles l'être en ayant de tels pouvoirs et en faisant autant de mal ?

« Tout à l'heure, à cause de ton pouvoir, tu as éteint ma cigarette, lui apprit-il. Tu sais que ça coûte cher, n'est-ce pas ? Mais de toute façon, tu t'en moques, et tu as bien raison. Je ne suis pas du genre à faire des fleurs. »

Il lui adressa un sourire rempli de malice. Des idées se pavanaient par dizaine dans sa tête et il se demandait bien laquelle est-ce qu'il pourrait utiliser. Ce garçon ne serait pas bien difficile à maîtriser, même s'il ne semblait pas savoir contrôler son pouvoir. Le tatoué en avait vu d'autres, et des bien plus coriaces. Courir derrière ces bâtards était une tâche qu'il ne connaissait on ne peut mieux, et dans laquelle il excellait. Ses supérieurs étaient très souvent fiers de lui et le félicitaient pour son travail. Aussi étrange que cela puisse le paraître, les hommes tels que Naoya, avec autant d'avidité à tuer, se faisaient rares en ces temps dérangés. Pourquoi ?... Tout simplement parce que les mutants se trouvaient partout et que les humains semblaient s'éteindre peu à peu.

Tirant une latte sur sa cigarette, il expira la fumée en plein visage de son vis-à-vis, un sourire lui ornant toujours les lèvres.

« Et puis tu sais que ce n'est pas très prudent de se balader comme ça dans les rues, tout seul, la nuit, ajouta-t-il. Ça te tente de m'aider à m'occuper ma soirée ? Je m'ennuie depuis que je suis sorti du travail... mais bien entendu, ce sera toi l'objet de ma distraction. »

Il y avait quelque chose de malsain qui occupait l'espace autour du militaire. L'air paraissait tout à coup plus lourd, le ciel plus sombre et la ruelle de plus en plus menaçante. Le petit serveur était fait comme un rat. Il ne pourrait pas s'échapper, il ne s'échapperait plus jamais. Ce qu'il méritait ? Tout simplement finir allongé, sans vie, dans cette impasse. C'était dommage, car il était plutôt mignon, attirant. Ce n'était qu'un pauvre gamin effrayé par tout ce qui se passait autour de lui et qu'il n'arrivait pas à contrôler, mais il n'avait plus à avoir peur. Il avait eu de la chance de tomber sur un homme aussi déterminé que Naoya. Oui, beaucoup de chance...

Il écrasa son mégot sous son pied et fit craquer ses doigts. Crac, ceux de la main gauche. Crac, ceux de la main droite. Et ce sourire toujours vissé sur ses lèvres rosées et asséchée. Ce fut très rapidement qu'il saisit fermement les cheveux de sa présente victime, le forçant à se coller une nouvelle fois contre le mur situé juste derrière lui. De son autre main, il lui asséna un violent coup dans l'estomac. Mais il ne le lâcha pas, pas encore. Il n'avait pas terminé. Oh non, il n'avait pas terminé. Il ne faisait que commencer.

Il toussait, il crachait. Est-ce que tu as mal, gentil petit mutant ? Il se délectait presque de la souffrance de son interlocuteur. Les quelques verres qu'ils s'étaient enfilés auparavant... ? L'effet s'était dissipé, depuis longtemps. Naoya était parfaitement conscient de ses pensées, de ses actions et de tout ce qu'il allait faire subir à ce pauvre jeune homme qui n'avait rien demandé. Tout ça pour quoi ? Pour se venger de la mort de deux êtres cher à son cœur. Il ferait payer ça à ce garçon qu'il tenait sous son joug pour le simple fait d'être né sous la mauvaise étoile. Ce n'était pas son souci, au tatoué, de savoir s'il était la personne qui avait osé lever la main sur sa petite famille ; son souci était de s'en débarrasser. Tous. Et qu'il n'en reste aucun.

Sans prévenir, il l'attrapa par les épaules pour l'envoyer valser contre les poubelles à quelques pas d'où ils se trouvaient. Un rire s'échappa d'entre ses lèvres, un rire aérien qui se répercuta dans l'allée et s'éleva dans la nuit, puis il s'approcha de nouveau de cette créature pour lui soulever le menton et plonger ses yeux sombres dans les siens.

« Misérable chose... », murmura-t-il.

Mais il n'éprouvait aucune pitié à son égard. Il se demandait simplement comment est-ce qu'il pouvait continuer de vivre ainsi, avec cet handicap. Pourquoi n'avait pas mis fin à ses jours de ses propres moyens ? Il était pathétique.

Dans son élan, le coréano-japonais leva encore une fois la main sur le garçon, comme s'il allait le frapper, mais un violent coup de vent le stoppa. Alors, c'était ça... Le pouvoir du mutant se réveillait enfin ! Le militaire était curieux d'apprendre ce que sa victime conservait en elle depuis certainement de trop nombreuses années. Allait-elle s'en prendre à lui ? Ou bien n'était-ce qu'une barrière de protection ? Intéressante, vraiment. Et cela valait bien sûr un nouvel assaut.
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