En un minimum de 400 mots, décrivez le caractère de votre personnage, ses forces et ses faiblesses, ses qualités et ses défauts. Surement la partie la plus cruciale de votre élaboration de perso, n'hésitez pas à détailler.

Bosseuse ▬ Fêtarde ▬ Généreuse ▬ A l'humour facile (on dit même que je suis espiègle) ▬ Franche ▬ Sarcastique (dérivant parfois légèrement vers l'humour noir) ▬ Naïve ▬ Impulsive ▬ Sure de moi ▬ Ambitieuse ▬ Déterminée ▬ Sensible (parfois trop) ▬ Sociable ▬ Sympathique ▬ Rancunière ▬ Perfectionniste ▬ Maladroite

En un minimum de 300 mots, décrivez le pouvoir de votre personnage, s'il le maîtrise ou non, ses capacités et toutes ses connaissances à son sujet. N'oubliez pas de parler aussi des faiblesses qui en découlent.

À ma naissance, nous étions quatre.
Mon père. Ma mère. Mon frère. Moi.
Nous étions heureux... Je le croyais en toute sincérité.

Lorsque nous sommes enfants, la vie nous parait si belle, si merveilleuse. La beauté des paysages, l'amour inconditionnel que nos parents nous offre, les bisous et les câlins faits par notre entourage. Les poupées en chiffon avec lesquelles je jouais des après-midi entiers. Malgré le fait qu'elles étaient sales et chiffonnées, mon âme libertine s'en moquait. Entendre mon frère me narrer les histoires vécues par les princes et les princesses des comptes de fée. Souhaiter délibérément vivre dans un univers identique à ces jeunes dames et messieurs. Vêtir des étoffes en soie, être maquillée à la perfection avec du fard à joue et de belles lèvres pulpeuses, porter de beaux souliers à talons. Je vivais dans un imaginaire parfait.

La ''vieillesse'' m'a aidé à comprendre que la vie n'est pas entièrement colorée. Notre réalité familiale m'a fait comprendre la complexité de l'univers dans laquelle j'habitais à tous les jours. La vie est parsemée d'embûches. Enfant, je n'avais jamais remarqué les efforts constants entrepris par mon père. Les gouttes de sueurs qui tombaient sur son front dès qu'on frapper à notre porte et que des hommes l'emmenaient. Mon indifférence et mon ignorance quant à ses mains meurtries et ensanglantées étaient flagrantes. Plus âgée, mon cheminement et mes expériences personnelles m'ont aidé à y voir plus clair sur le monde dans lequel les êtres comme nous vivaient... Je voulais franchir les limites et bâtir un monde meilleur pour tous.

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Le drame dans notre famille est survenu dès le premier jour de mon dix-huitième anniversaire de naissance. Nous avions maintenant cinq bouches avides et affamées à nourrir. En effet, ma mère avait accouché quelques mois plus tôt d'une petite fille aux cheveux bouclés, Bo Hyung. Notre famille venaient de s'agrandir pour le bonheur de tous, mais ce même jour on frappa de nouveau à notre porte. Les hommes qui habituellement emmener mon père était encore là et comme toujours ce dernier partit avec eux, sauf que cette fois-là il ne rentra pas.