Lorsqu'on regarde un groupe de filles en général, que vous soyez un homme ou une femme, votre regard se porte directement sur l'exubérante avec ses grands talons et ses fringues de marque qui a l'air de diriger ses copines. Celle-ci n'est pas Yoora. Puis vous apercevez son chien, celle qui se plie aux ordres de sa déesse sans broncher. Celle-ci n'est pas Yoora. Vient ensuite le clown, le pitre qui cherche à se rendre intéressant sans arrêt et trouve sa satisfaction dans le rire de ses amies. Il ne s'agit toujours pas de notre mutante. A vrai dire Yura est celle que vous remarquerez en dernier. Calme, réfléchie, aux abords froids, elle est celle qui ne brille pas par son charisme car cachée par les autres. En réalité elle préfère la discrétion à l'exubérance, cette dernière étant selon elle réservée aux faibles. Préférant tromper son monde en se cachant derrière les bêtes de foires, son dada c'est de se faire passer pour la fille timide et fleur bleue pour qui osera l'approcher. Telle un caméléon, elle agira avec plus ou moins de froideur en fonction de la personne; tout dépend si elle a un objectif ou non. Sarcastique et garce à tout prix, son passe-temps favoris n'est autre que la critique et le foutage de gueule. C'est bien simple, pour elle rien n'est mieux que sa personne, narcissique en tout point elle est consciente de ses atouts et en joue considérablement. Ayant toujours la petite réplique qui va bien dans n'importe quelle situation, la mutante pourra vous sortir de vos gonds en un rien de temps grâce à quelques mots, son calme légendaire ne sera là que pour empirer les choses. Sans limites, elle se plait à manipuler les gens pour mieux obtenir ce qu'elle veut, d'où son image de gentille fille qu'on ne remarque pas, à la limite de la transparence. En revanche vous seriez surpris de la voir au combat ou bien en entrainement, son visage étant fermé, déterminé et ses traits durcis, la belle n'a qu'un objectif: la perfection. Si rien n'est parfaitement maîtrisé alors rien n'est digne d’intérêt. Aussi dure avec elle-même qu'elle l'est avec les autres, son image de frêle demoiselle n'est cependant pas qu'une façade. Étant positive avec toujours cette rage de vaincre, elle n'est pas encore totalement désillusionnée pas la vie et peut facilement être déstabilisée par quelconque individu qui saura grappiller un peu de son estime. Évitant ainsi de s'accrocher à qui que ce soit, elle préfère braver une solitude redoutée plutôt que se perdre elle-même dans des sentiments qui lui sont mystérieux et incontrôlables. Cependant, il est évident que de temps en temps la belle se laisse aller à la sympathie, au naturel. Les élus sont rares et peuvent se dire très chanceux, ou plus malins qu'elle. Bien qu'elle gardera toujours son grand calme, elle saura vous faire rire et dès lors vous ne pourrez plus vous passer d'elle, parce qu'une fois qu'on a découvert que sous cette carapace de pierre se trouve quelqu'un de fidèle et de farfelu bien que perdu, le personnage en devient tout de suite plus attachant.
Elle vous paraîtra bien faible, voir même innocente et alors peut-être éprouverez-vous l'envie d'aller vers elle. C'est alors qu'elle vous montrera une facette de femme fatale et vous fera tomber entre ses griffes pour ainsi mieux vous dévorer et vous démolir aisément. Yoora obtient toujours ce qu'elle veut, c'est un fait, c'est comme ça.
Laisser seulement paraître ses faiblesses pour pouvoir mieux manier ses forces et faire oublier sa réelle fragilité; n'est-ce pas le résultat d'une complexité psychologique dense? Il n'en fait aucun doute.

Cette brise qui vous caresse le visage, la sentez-vous? Retournez-vous. Celle qui vous regarde avec un sourire en coin et emplit de sous-entendu, c'est elle. Yoora, la maitresse des vents. Certes l’appellation est quelque peu exagérée, bien qu'elle maîtrise assez bien son pouvoir la demoiselle ne frôle en aucun cas la perfection. Allant de la simple brise à la tornade, la jeune Kang a aussi l'opportunité de lancer des pics d'air tranchants. S'entrainant durement afin de gagner en puissance, celle-ci s’avérant aléatoire pour le moment, elle tente aussi de mettre au point une technique provoquant des tempêtes afin d'élargir son panel de catastrophes naturelles. Sa précision laissant à désirer, elle persiste cependant afin de s'améliorer chaque jour et compense cette faiblesse par des attaques au périmètre d'impact large, c'est à dire par des tornades ou des envois de fines lames d'air tranchantes partant à vive allure dans des directions pas toujours maitrisées. Ce pouvoir a aussi des vertus économiques. Effectivement Yura sera la seule à pouvoir profiter des biens faits d'un ventilateur en plein été sans même avoir à dépenser ne serait-ce qu'un centime. Classe? Pire que ça. Consciente de la force et de l'utilité de son pouvoir, elle sait qu'elle est capable de faire des ravages et que, à force d'entrainement, il peut devenir sérieusement dangereux au point d'en être destructeur. Frustrée de ne pas le maîtriser à la perfection, elle ne peut s'empêcher de repousser ses limites encore et encore, quitte à s'infliger des blessures.
Se basant principalement sur son mental tout en étant élitiste, il est évident que Yura n'est pas un modèle de rapidité, cependant ses réflexes sont impressionnants et elle parera un coup avec une facilité déconcertante. Toujours aux aguets de ce qui l'entoure, ne vous avisez pas de lui jeter un objet au risque de vous le reprendre dans la face sans avoir eu le temps de pousser ne serait-ce qu'un soupire. Sa faculté lui permettant de se déplacer à une folle vitesse, aussi rapide que celle du vent, lui permet de compenser sa faiblesse physique et son grand manque de défense.

Un premier mai peut être synonyme de joie, de fleurs qui éclosent ou encore d'une rosée atténuant les tâches de rousseur. Celui de l'année 2027 restera symbole funéraire pour certains. Poussant son premier souffle en ce jour, le fruit de l'amour des amants Kang marqua dans le même instant le dernier de sa mère. Décédée à la mort de l'enfant qu'elle avait désiré et chéri pendant neuf mois et sept jours, les yeux de cette femme courageuse s'étaient clos à l'instant même où le bébé se protestait, vidant ses poumons afin de prouver sa présence. Ainsi sa conscience s'envola, sereine, comme celle d'une mère apaisée par la vie qu'elle venait de transmettre mais aussi celui d'une femme déterminée, qui malgré les souffrances, venait d'accomplir ce qu'elle espérait le plus au monde. Monsieur Kang, lui, était dévasté. En larmes, impossible à soulevé il s'était écroulé au sol en priant les Dieux de lui ramener ce qu'ils venaient de lui prendre. Son plus grand regret restera celui de ne pas avoir assisté au dernier souffle de l'amour de sa vie, trop occupé par la contemplation de son nouveau né; sa nouvelle raison de vivre.

« Papa regarde j’ai attrapé un bébé chat ! C’est bon à manger ? » Ses mains d'enfant empoignant le petit être comme s'il s'agissait d'une banale peluche, la jeune Yoora alors âgée de six ans regardait son paternel les yeux brillants. A l'équivalent d'un grand chevalier, il était pour elle celui qui résumait son existence. Fusionnelle, leur relation semblait être une véritable utopie père-fille. Le brave homme lui expliquant avec toute la douceur qu'il possédait que le chaton était plus prétendant à être un animal de compagnie plutôt qu'un repas, la demoiselle acquiesça, la bouche en cœur et les yeux ronds comme des billes. Dès lors les jours passèrent et le petit chat devint un élément récurrent de leur quotidien et il formèrent alors une famille de trois; enfermés dans leur cocon. La gamine décidant de appeler Kashiboura, le père ria et céda. Rien de plus agréable que l'innocence d'un enfant. Innocence qu'il savait provisoire. De part des contacts bien placés, l'homme avait eu écho d'expériences menées sur un jeune mutant tirant apparemment sa différence d'un effet post-catastrophe. Cette catastrophe ils l'avaient vécue, ils s'étaient soutenus et avaient réussi à s'en sortir, eux et leur futur-enfant. Suite à tout ce qu'il avait vécu, il était capable d'affronter bien des situations cocasses, sa force mentale pouvant relever n'importe quel défi; tant qu'il ne perdait pas son équilibre: sa fille. Sa fille qu'il savait en danger. Elle dégageait dans certains de ses gestes une douce brise, ses rares colères étaient ponctuées d'un vent plus fort, lorsqu'elle disait être agacée par le vent qui lui amenait ses cheveux dans les yeux, ce dernier changeait de sens; n'importe quel père attentif aurait remarqué ces détails complètement fous mais pourtant réels. Dans un monde où le tabou était plus que jamais d'actualité, monsieur Kang comprit bien vite que sa poupée remplirait les critères de "mutante" pour tout scientifique en soif de savoir. L'idée qu'elle puisse subir le même sort que le défunt Shyi Wang était insupportable. Il fallait fuir, se cacher, les éviter jusqu'à ce que la petite fille devienne une adulte capable de se défendre et de survivre seule.

Le jeu de cache-cache commença, les gens voyaient en la dénonciation plus que jamais un moyen de se sortir de la misère, de retrouver un sens aux termes de bien et de mal. C'est quatre ans plus tard que la surprise fût. La rumeur qu'une enfant capable de parler avec le vent s'était propagée chez les scientifiques, après un an de recherche et de course-poursuite intensive un lourd vacarme se fit entendre, brisant le doux silence qu'imposait la nuit. Ils étaient là, on les avait dénoncé. Apeurée, Yoora serait son félin contre sa poitrine, courant aussi vite qu'elle le pouvait pour s'enfuir, son père à ses cotés. Il murmurait un tas de choses, qui parfois semblaient lui être destinées. Après quelques mètres ils furent cependant rattrapés, piégés par ces êtres au regard si froid. S'ensuit un long débat qui n'aboutissait pas. Bien que jeune, la mutante compris bien vite qu'elle était l'objet de toutes les convoitises. Le regard embué, Kashi collé contre son torse, elle se cachait tant bien que mal derrière son père qui soudainement vint se blottir contre elle.
« Ne m'oublie jamais Yoora. Je t'aime mon ange... fais attention à toi... » Un coup de feu et ce fut terminé. Son corps devenant de plus en plus lourd, il s'effondra à côté de l'enfant qui, le regard fixe et traumatisé entendait les dernières paroles de son paternel raisonner en elle. Des larmes. Des pleurs. Des cris. Une séparation. Le temps de passer à la page suivante.

Quelques années plus tard, Yoora est devenue une élève modèle. En parfait cobaye pour n'importe quelle expérience, elle ne dit rien et subit. Endurcie par le lavage de cerveau que lui ont exercé les scientifiques, elle accepte ce qui lui est arrivé sans mal. Son père n'était qu'un agent qui souhaitait nuire à son développement parce qu'il ne croyait pas en elle. A force de répétitions ce raisonnement s'est gravé en elle et elle obéit tel un pantin. Croyant dur comme fer que le camp des Kratos n'est là que pour son bien et sa protection, qu'ils emploient des moyens de force par contrainte. Élément de poids car ayant conscience de ses forces et des conséquences de son pouvoir, elle a un mental de fer et a fait de tous les vices siens. Devenue une manipulatrice hors pair mais ayant surtout fait de sa personne quelqu'un d'exécrable, Yoo Ra était l'élément parfait pour être membre de l'équipe d'infiltration des Katharsis car endurcie jusqu'à la moelle. Une perfectionniste tellement parfaite qu'elle en fut choisie pour être une infiltrée. Ses airs de fille fragile et facilement embobinable lui a permis de se faire repérer avec aisance et les Kratos y ont bien sûr vu un grand intérêt. Direction tout droit vers les Aegis, le camps des méchants a sûrement fait là sa plus grosse erreur. Bien que onze années soient passées depuis, les séquelles sont toujours présentes. Il est dit que nous sommes façonnés par notre enfance, c'est elle qui détermine notre caractère et notre vision des choses. Dans ce cas il est bien étrange que personne ne se pose de questions sur la personnalité de la demoiselle qui est bien différente des valeurs que lui a enseigné son père. Cela expliquerait peut-être sa sensibilité envers les chats et pourquoi elle pleure dès qu'elle a l'occasion d'en caresser un, tout comme le fait qu'elle l’appelle "papa" dans son journal intime. Caché dans une boîte elle-même introuvable et scellée, c'est la première chose que Yoo Ra a emmené dans ses cartons lors de son embarcation chez les Aegis, celui-ci contenant une photo d'eux trois ainsi qu'un petit bout de papier glacé où trône le visage de sa mère, souriant et chaleureux. Nouvelle arrivante chez les jeune mutants pris en charge dans une douceur apparente, la belle a directement été source d'un grand intérêt de la part de ses nouveaux professeurs et de ses "camarades" car jugée fragile et solitaire. Un rôle qu'elle joue à la perfection afin de mieux berner son monde et ramener des informations à son "vrai camps". Cependant se montrer faible pourrait bien être la vraie nature refoulée de la demoiselle, mise pourtant sous pression de part les scientifiques qui comptent sur elle pour qu'elle leur ramène des informations de l'intérieur; l'encourageant à rester la sans-foi-ni-lois qu'elle est devenue.

Parler de moi... je le ferais des heures tellement je me love Soit. Je n'ai pas de pseudo mais je le vis bien, appelez moi Elodie ça suffira, quoi que tout diminutif est accepté. Je n'ai pas pu résister à l'appel d'un forum fantastique, j'aiiiiiiiiiiiiime le fantastique, I loooove the fantastic. Bref si je suis la trame je dois dire mon âge, je crois que j'en ai pas mais je suis pas sûre. Ensuite puisqu'il est mentionné que je dois le dire, j'habite dans ma maison. Je pense être une EXCELLENTE Rpgiste, de toute je suis trop fantastique pour faire quelque chose de naze. Au passage, on sent quelques tendances dans ce forum: ; enfin je dis ça je ne dis rien.
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