Je ne dirai pas n'avoir aucune honte à l'avouer, je suis bien trop fier, mais c'est un fait, tu es la personne qui provoque chez moi le doute et cette sueur froide qui descend le long de mon échine.
Qui es-tu ? Tu es celui qui est né le même jour que moi, la même heure, à quelques centimètres près. Mais tu as été l'enfant chanceux. Tu as été l'enfant dont le père a prit soin, l'enfant qui se rappelle de sa jeunesse, celui qui est sûr de ses origines. Tu es le seul de nous deux à savoir ce qui m'est arrivé ce jour-là, car ton père t'en a fait le récit. Tu me voyais comme un frère, car tu savais que nos forces et nos vies étaient liées, jusqu'à constater du monstre que j'étais devenu. C'est alors que tu es devenu fou de rage. Contre moi, les katharsis, les kratos, contre tout ce qui portait le sang d'innocents sur les mains. Tu as alors entamé une sorte de chasse après moi.
Tu n'as eu de nouvelles de moi qu'à partir de nos 17 ans, lors de mes premières excursions. Ce sont les rumeurs qui t'ont indiqué qui j'étais, ton père avait réussit à suivre ma piste et connaissait mon pouvoir, j'en avais fait preuve jeune. C'est donc sur le champs de bataille que tu me repéras la première fois.
Oh, tu as essayé de me raisonner, oui. Jusqu'à ce que tu perçoives la personne à côté de toi s'effondrer, crachant tout son sang, infectée par l'un de mes poisons.

Depuis, qu'est-ce entre nous ? Une guerre. Sans fin. Un jeu du chat et de la souris. Tu sais comme moi que nos puissances se valent mais que nos pouvoirs et nos caractères pourraient provoquer une destruction massive, lors d'une crise de rage. Alors tu te prépares. Tu t'entraînes, tu me combats lorsque tu me vois, mais jamais à fond. C'est devenu une sorte de jeu, entre toi et moi. Je sais que tu n'es pas prêt, et la réciproque est vrai. Mais nous savons aussi que ce jour viendra. Et à ce moment là, tout se jouera sur la volonté.